"LA" VAGUE : POUR UN SURF PARFAIT
De quoi s'agit-il ?
Le rêve de tout les surfeurs, professionnels comme amateurs, est enfin devenu réalité depuis septembre dernier, date à laquelle "Surf Ranch" a été inauguré. Ce bassin à vagues se situe en Californie à 175 km de la côte, à Lemoore (petite ville californienne). Ce n'est certes pas le seul parc à vagues, de nombreux parcs voient le jour partout dans le monde, mais ses caractéristiques sont uniques. Il a été conçu par le surfeur Kelly Slater, qui a été 11 fois champion du monde de surf, et le chercheur en hydrodynamique dans une Université de Californie Adam Fincham. La "vague de Kelly" est la vague parfaite. En effet, pour la première fois une vague artificielle va pouvoir être utilisée en compétition en septembre prochain lors d'une des épreuves du championnat du monde, lui-même peut-être retranscrit pour la première fois en direct à la télévision. Le bassin permet de créer un tube de deux mètres de haut pendant presque une minute à une vitesse 30 km/h sur 700 mètres, seuls quelques surfeurs professionnels triés sur le volet ont pu l'essayer en 2017, tous étaient très enthousiastes, l'idée est bien-sûr de l'ouvrir au public et de permettre aux surfeurs qui habitent loin de l'océan de surfer.Comment ces vagues ont-elles été conçues ?
Pour créer ces vagues Adam Fincham et Kelly Slater ont d'abord dû étudier le mécanisme des vagues naturelles. La houle, qui une vaste ondulation qui se propage à la surface de l'eau, est engendrée par le vent qui effleure l'eau. Les molécules d'eau peu profondes ont alors un mouvement circulaire, la houle est donc un mouvement d'énergie et pas de matière.
Avantages et inconvénients de cette vague parfaite
Cette prouesse technique va permettre aux surfeurs, professionnels comme amateurs, qui habitent loin des côtes, de pouvoir s'entraîner et apprendre plus facilement. En effet, le bassin permet de créer des vagues en continu, il n'y a donc pas ce temps d'attente de "la" vague, auquel fond face tout les surfeurs (entre deux "séries" de vagues, ou si l'on est pas parvenu à en "prendre" une), et il n'y a pas non plus de jour sans vagues ou avec des vagues trop grosses, comme il peut y avoir à l'océan, puisque les vagues du bassin peuvent être créées à volonté. De plus, la durée de la déferlante étant élevée permet aux surfeurs de réaliser des figures plus facilement. Seulement, si ces vagues sont plus accessibles, elles modifieront la notation lors des compétitions puisque le choix de la vague ne sera plus prix en compte, et elles permettront aussi de retransmettre en direct à la télévision les compétitions, qui jusque-là n'était pas retransmises car les surfeurs passaient beaucoup de temps à attendre dans l'eau. Il faut aussi noter que pour construire un parc comme ce "Surf Ranch" il faut plus de 15 millions d'euros, ce qui n'est pas négligeable. Autre point positif, le surf étant devenu une discipline olympique, un bassin du même type que celui de Kelly Slater va être construit à Sevran (Seine-St-Denis) pour les jeux olympiques de 2024.Avis personnel :
J'ai trouvé cet article très original et très intéressant, j'ai appris comment se formaient les vagues et pourquoi il n'y en avait pas toujours. Ça donne envie de faire du surf pour pouvoir essayer cette vague artificielle.Sources :
Science et Vie Junior n°342, pages 60-63Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=mjLDpJIufx0
Images : http://www.surfsession.com/img/pictures/2017/20171111/1711118818.jpg
https://www.tuxboard.com/photos/2015/12/kelly-slater-vague-artificielle-720x402.jpg
Madeleine Soubiran 3°A
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