Contrôler l'ordi grâce à nos neurones

Dans un centre de recherche, situé à bordeaux, où l'on étudie l'interface cerveau-machine (ICM), un match surréaliste se déroule. Deux adversaires les yeux fixés sur un écran contenant un gymnase et des cages à droite et à gauche. Le ballon au centre du terrain se met à rouler soudainement sur les cages adverse. Chacun sur leurs sièges les deux joueurs ne faisant le moindre geste ni prononçant un mot, sont totalement concentrés. C'est une lutte mental.
Mais cela ne se limite pas que au jeu vidéo, bras et jambes artificiels qui réagissent à la commande cérébrale, robots téléguidés mentalement, véhicules conduits par la pensée... et les chercheurs n'ont pas fini de nous étonner et d'élargir le champ des utilisations possibles des ICM.
Les casques à électrodes peuvent désormais lire les pensées, ou tout au moins certaines.

Il faut être extrêmement concentré pour le contrôle mental

Chaque signal égaré correspond à une réflexion que vous vous êtes faites ou un mouvement que vous avez effectué, ce sont des ondes électrique. Les interfaces cerveau-machine sont aujourd'hui capables de les reconnaître et de les différencier les uns des autres, en fonction de leur fréquence, de leur amplitude, de la zone du cerveau d'où ils viennent.
Tout ce qu’il faut faire c’est envoyer à la machine le bon signal cérébral, en vous imaginant entrain de réaliser un mouvement.

Bien sûr, cette technologie n’est pas totalement au point et donc l’inventaire des ondes cérébrales est loin d’être complet, il y a encore des mouvement que le programme n’arrive pas à reconnaître, ou même alors les signaux qu’ils savent reconnaître ne donnent pas toujours le résultat attendu. Mais cela peut être aussi un problème par rapport à la difficulté d’imagination de la personne ou qu’ils n’arrivent pas à lire correctement les signaux.


Avis personnel :
Cet article était très intéressant car ils expliquent très bien comment marche cette technologie et les problèmes qu’ils essayent de résoudre en ce moment. Et aussi j’ai trouvé très intéressant de suivre cet article car cela pourrait devenir le futur de notre société a contrôler les choses juste avec nos neurones.


Ressource : science et vie JUNIOR numéro 278 page 44-47